Lettre à Hrefna

Tu vois Hrefna, on en peut plus. Deux soirs de suite, les aurores boréales. Vraiment on en peut plus. On est constamment dérangés, distraits. On a de la peine à travailler. Pense à Fifi s’il rentre sans avoir suffisamment pondu de lignes. Le ciel s’emplit d’aurores boréales. Le pays se languit de toi. Il en fait des tonnes pour te faire revenir. Fais-lui plaisir, fais-moi plaisir, reviens ici avec moi.