Se souvenir de ces cimetières dans le grand Rien. Je suis de retour chez moi, avec Sylvie, les enfants, les chiens, le chat. Chaque voyage est pour moi un départ d'une rare violence, puisque j'ai dans ma chair la crainte absolue de ne pas les revoir. Et puis je suis là, la vie reprend progressivement ce cours que l'on appelle normal.