Le hot-pot marche

Le hot-pot marche. On l’a fait. Deux jours d’efforts énormes, mais il est chaud. Il faut reconnaître que pour les gens qui ne connaissent pas l’Islande, cela peut sembler être un goût de luxe, mais quand on y est cela est beaucoup plus évident, c’est la base. Ceci dit, le chaud, le froid, le vent, la nuit, les tueurs de l’apocalypse qui hantent la lave, les cimetières, les cadavres sous la mousse, tout nous rapproche de nos angoisses ancestrales. Le noir, le noir, le noir, la peur du noir. Là est toute l’Islande. Là est toute ma vie.